Anthony Bouvier : portrait d’un homme… sage-femme
Coucou (future) maman et (futur) papa !
Dans ce nouvel article sur le blog, focus sur le métier de sage-femme. Pour cela, c’est Anthony Bouvier, exerçant cette profession, qui répond à mes questions. Bonne lecture !
C'est un métier passion mais pas forcément dès le départ Cliquez pour tweetermonpremierbebe.fr : Dans un premier temps, pourriez-vous vous présenter ?
Anthony Bouvier : Je m’appelle Anthony Bouvier, je suis sage-femme libérale depuis 10 ans, à Cagnes-sur-Mer et Roquefort-les-Pins (06). Je pratique le suivi gynécologique de prévention ainsi que de l’accompagnement global (accouchement en plateau technique et à domicile).
monpremierbebe.fr : Pourquoi avoir choisi d’être sage-femme ?
Anthony Bouvier : Ce fut un coup du destin, je m’étais préparé à devenir médecin mais les résultats du concours de première année en ont décidé autrement. Au bout d’un an et après avoir vu mes premiers accouchements, j’ai su que cela serait ma voie.
monpremierbebe.fr : Au cours de votre parcours pour pouvoir exercer ce métier, avez-vous eu des remarques négatives ou au contraire des encouragements ?
Anthony Bouvier : C’est un métier difficile et les études encore plus. Heureusement j’ai su m’entourer de personnes bienveillantes qui m’ont soutenu pendant mes études.
6 années d’études pour être sage-femme
monpremierbebe.fr : D’ailleurs quelles études faut-il poursuivre pour être sage-femme ?
Anthony Bouvier : Depuis plusieurs années, les études duraient 5 ans après le bac. Pour devenir sage-femme, il faut obtenir le diplôme d’État de sage-femme, qui se prépare en 4 ans dans une école de sages-femmes rattachée à un CHU, après une licence LAS (Licence Accès Santé) ou PASS (Parcours d’accès spécifique santé). A partir de septembre, il y aura une année supplémentaire (soit 6 ans) et les diplômé.e.s seront docteur.e.s en maieutique.
monpremierbebe.fr : Est-ce qu’aujourd’hui en poste, vous avez des réactions de parents surpris de voir une sage-femme homme ?
Anthony Bouvier : J’en ai peu. N’ayant pas un nom à consonance féminine, les patientes qui pourraient être dérangées ne viennent pas au cabinet.
monpremierbebe.fr : Est-ce que cela fait une grosse différence à une maman d’avoir un homme plutôt qu’une femme comme sage-femme ?
Anthony Bouvier : Il n’y a pas d’avantage ou d’inconvénient à être un homme dans ce métier. On nous apprend assez vite pendant nos études à supprimer le genre sous la blouse médicale.
Être sage-femme : un métier passion
monpremierbebe.fr : Pourriez-vous me parler d’anecdotes dans votre métier ?
Anthony Bouvier : Il y des prénoms amusants, des couples qui nous touchent dans leurs questions et leurs réactions et des moments inoubliables.
monpremierbebe.fr : Quels conseils donneriez-vous à des hommes qui hésitent face à ce choix de carrière ?
Anthony Bouvier : C’est un métier passion mais pas forcément dès le départ. Le métier est extrêmement riche, il est possible de faire de l’échographie, ou se spécialiser dans l’accompagnement global, ou encore l’acupuncture, etc. Il est possible d’évoluer tout au long de la carrière et il n’y a pas deux jours pareils.
Un grand merci à Anthony pour sa disponibilité !
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