Témoignage de Oum Ismaïl : “Les premiers mois ont été durs”
Coucou (future) maman !
Que j’aime lire les témoignages de mamans au sujet de leur premier bébé… Ainsi je partage avec vous un nouveau témoignage. Il s’agit de Oum Ismaïl, maman d’un garçon qui a aujourd’hui 14 mois.
Après une fausse-couche, Oum Ismaïl laisse les choses se faire avec cette nouvelle grossesse Cliquez pour tweeterEtre enceinte rime forcément avec “9 mois de galère” ?
A 26 ans, Oum Ismaïl est enceinte une première fois. Après neuf semaines, elle connaît malheureusement une fausse-couche. Ensuite, elle est de nouveau enceinte alors qu’elle a 27 ans. Elle sait qu’avec l’arrivée de ce petit être, sa vie sera changée et il est vrai que cela l’effraie. “Je ne préférais pas trop y penser et laisser les choses se faire. D’ailleurs, pour moi grossesse rimait forcément avec neuf mois de galère et finalement j’ai eu une grossesse idyllique” , dit Oum Ismaïl. Elle connaîtra c’est vrai les fameux allers-retours incessants au “pipi room” et ne travaillant pas, elle parvient à avoir un rythme de vie sans stress.
Entre craintes et préparations…
Des craintes sur la grossesse, Oum Ismaïl en a. Elles concernent aussi bien les nausées que la prise de poids. “Je ne me suis pas privée tout en surveillant ce que je mangeais. J’ai pris 14 kg et j’en ai perdu 18.” Ses peurs portent aussi sur la douleur de l’accouchement et la rencontre avec ce bébé encore inconnu. “Mon fils est né par césarienne et je ne me suis pas préparée au choc que cela ferait.” Néanmoins, Oum Ismaïl va participer aux cours de préparation à l’accouchement ainsi qu’à des cours de sophrologie. Du côté de l’aménagement du nid de bébé, elle désencombre l’appartement avec papa et tous deux aménagent leur chambre qui deviendra la chambre des trois avec bébé. Reste à placer le lit de bébé et la table à langer.
Le jour J
Avec du recul, Oum Ismaïl pense qu’elle aurait dû penser à un projet de naissance et qu’elle aurait dû aussi davantage se pencher sur l’après-accouchement. “Je voulais me laisser le choix de la péridurale. C’est la seule chose à laquelle j’ai pensé.” Elle accouche par césarienne, décidée en urgence alors qu’elle ne s’y attend pas du tout. “Le papa n’était pas présent pendant la césarienne. Le début d’allaitement a été nul. En salle de réveil, j’étais sonnée et on m’a emmené mon fils qu’on a posé sur moi. On me l’a mis au sein et je n’ai pas eu d’explication ou d’accompagnement sur l’instant. Alors j’ai demandé à mon mari de reprendre notre fils dans ses bras. Ce n’était donc pas la première rencontre rêvée entre une maman et son nouveau-né. J’ai été déçue.”
Je n'ai pas consacré assez de temps à me préparer durant ma grossesse pour ce rôle de maman. Cliquez pour tweeterAvec bébé
Papa joue un grand rôle. Il est présent à tous les rendez-vous médicaux. “Après la naissance, quand il a repris le travail ça a été dur. J’ai eu l’impression de devoir tout gérer, qu’il n’en faisait jamais assez.” D’ailleurs, avec papa, ils étaient très complices alors la naissance de bébé a modifié cette mécanique bien huilée. “Je n’arrivais pas à accepter ce bouleversement, ce manque de temps pour nous retrouver. Je considérais que ce n’était pas la vie que j’avais choisie. Aujourd’hui je me suis adaptée.” La maman dit avoir eu l’impression d’être nulle et de ne pas aimer son bébé comme elle le devait. “Bébé pleurait sans cesse, j’étais épuisée. J’avais créé une distance avec lui. C’était un inconnu au cours des premiers mois. Je m’en voulais de ne pas avoir consacré assez de temps à me préparer pour ce rôle de maman.”
Quelques conseils…
Son expérience la pousse à donner des conseils aux futurs mamans :
- Prendre conscience que tout n’est pas rose les premiers mois,
- Se renseigner sur l’épuisement maternel, le baby blues qui ne doivent pas être pris à la légère,
- Se pencher sur la fameuse question du projet de naissance et utiliser l’haptonomie,
- Préparer le couple. On doit discuter de la manière avec laquelle on veut s’y prendre,
- Etre convaincue de ce que l’on veut car les jugements des proches peuvent nous faire changer nos choix,
- Enfin, discuter avec une consultante en lactation ou suivre des réunions de la Leche League pour être bien informée.
Mille mercis à Oum Ismaïl de nous avoir ouvert son coeur… Si vous aussi, vous souhaitez nous raconter votre expérience du premier bébé, n’hésitez pas à écrire à contact@monpremierbebe.fr
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