Bébé et moi fêtons nos 2 ans d’allaitement
Coucou (future) maman !
Ici on rentre dans la période des anniversaires. Je fêterai bientôt mes 30 ans et oui… Mimi fêtera le 23 septembre prochain ses 2 ans et par la même occasion nos 2 ans d’allaitement. Que le temps file et pourtant cet allaitement n’avait pas très bien commencé. Alors 24 mois après le commencement, je suis fière du chemin parcouru !
2 ans d'allaitement : entre crevasses, tétées dans l'avion et sourires de bébé 😉 Cliquez pour tweeterAllaiter : l’évidence
Je débutais ma grossesse quand ma grande soeur venait d’avoir sa fille. J’avais déjà vu ma soeur allaiter son fils 2 ans auparavant, d’ailleurs je me souviens qu’à cette époque lors d’un séjour chez elle je m’étais réveillée dans la nuit avec le baby phone pour lui ramener son fiston à allaiter. Alors déjà j’avais bien compris qu’allaiter allait être une aventure sans horaire et je ne m’étais pas trompée. De plus, j’ai toujours eu en tête l’image de mes tantes au Maroc allaitant leurs enfants et pour moi ce geste était quelque chose de naturel. Avec toutes ces séquences familiales en tête, je savais donc que les choses pourraient ne pas être simples mais réalisables forcément !
On allaite, de soeur en soeur 😉
Une fois enceinte, après avoir observé ma soeur mais aussi compris tous les bienfaits de l’allaitement, c’était forcément une évidence. Je ne voulais pas priver ma fille de toute cette protection que mon lait allait pouvoir lui donner. Alors le projet de naissance l’incluait forcément et les cours de préparation à la naissance incitaient à allaiter d’ailleurs. Mais encore fallait-il que je sois à l’aise ? Encore fallait-il que je trouve des oreilles attentives et que je ne sois pas parasitée ? Et je crois que bien des mamans vous diront la même chose que moi…
Pas un début top !
J’ai eu une césarienne pour mettre au monde Mimi et la mise au sein ne s’est pas faite dans l’immédiat. Née à 17h24 Mimi a été mise au sein quasiment à 22h. Les jours suivants, on m’a indiqué qu’elle ne prenait pas de poids et on m’a dit avec conviction qu’il fallait lui donner du lait artificiel. Et je n’avais pas du tout envie. L’instinct de maman me faisant dire que ça progresserait en prenant le temps. Finalement ce complément a été donné avec ma mère à deux mètres voyant cela d’un mauvais œil. Et moi au bout du rouleau de lui avoir donné ce biberon que je ne voulais pas. Mais j’ai senti une pression…
Et un jour ça va mieux !
Par la suite, au sortir de la maternité, une sage-femme libérale nous a suivies durant 5 jours. Et son avis : il faut laisser l’allaitement s’installer. « Sachez que vous en aurez certainement pour un mois avec les crevasses mais serrez les dents. Méliana est bien installée au sein donc soyons sereins », m’avait-elle dit. Et les dents je les ai serrées en étant optimiste quant à la prise de poids mais des fois en larmes au téléphone avec mes parents, par sms avec ma sœur… A la PMI, on me rassure. En voyant une prise de poids lente on me fait revenir pour la repeser mais sans être alarmant. Et trois semaines après la naissance… Tadam, un vendredi, Mimi me regarde les yeux grands ouverts alors qu’elle est au sein. Le lait coule de sa bouche et je sens alors que ça y est on est bien parti. Elle prends 100g en 2 jours Résultat des courses : à la maternité, j’aurais pu être mieux conseillé et moi, plus m’imposer.
Au fil des mois…
Alors une fois lancées à deux dans l’allaitement on devenait de plus en plus à l’aise. Les trois premiers mois je privilégiais des balades à pieds en portage. Et c’est certain que pendant trois mois j’en ai eu des nuits où j’étais à deux doigts de m’endormir avec Mimi dans les bras lors des tétées nocturnes. Puis il y a le premier voyage en TGV waouh ! Trouver la technique pour la pudique que je suis afin d’allaiter sans que le néné ne soit à l’air. Une femme me regarde faire et elle sourit. Mimi a été super agréable pour ce premier périple de 2h jusqu’à Lyon… Que je l’aime… Puis il y a encore eu un autre voyage en TGV et un tas d’autres encore… A 6 mois passés, on a commencé à introduire du solide. A l’aise avec l’allaitement, nous voilà à sortir et à allaiter au restaurant, au parc, dans des cabines d’essayage, dans la voiture… Allaitement de tous les terrains 😉 Il y aussi eu l’allaitement dans l’avion pour aller au Maroc, en Espagne…
Malgré certains discours, je ne suis pas prisonnière de cet allaitement que je réalise avec plaisir 😉 Cliquez pour tweeter
S’entourer des bonnes personnes
Alors je ne regrette pas une seule seconde d’avoir serré les dents au début, d’avoir été déterminée et d’avoir fait barrage aux parasitages qui auraient pu me faire tout lâcher. Ma mère a été un soutien important ! Ma soeur dont j’avais le souvenir du premier allaitement avec ce sentiment de “vache laitière” avant de continuer à allaiter m’a inspirée. Et puis il y a eu le fait de fréquenter des mamans allaitant aussi. Un médecin généraliste à l’écoute. Des articles, des magazines lus… Alors si je devais donner un conseil c’est d’éviter les personnes polluantes pour votre projet d’allaitement. Elles se permettront des réflexions ou des idées reçues, des affirmations qui seront une vérité générale à leurs yeux. Certains professionnels de la santé peuvent aussi donner de mauvais conseils, je l’ai vu avec la maternité au début donc réfléchissez à vos décisions.
Le 23 septembre prochain cela fera donc 2 ans que Mimi est allaitée. Quand arrêterons-nous ? Quand on se sentira prêtes et que Mimi ne me criera plus dès le matin “nénéééééé”. Pour l’instant on continue notre aventure de l’allaitement entre jeux d’éveil, articles de blog, coups de fil professionnels, projets et voyages…
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