Témoignage de Victoire : « J’ai accouché dans une maison de naissance »


Témoignage de Victoire : « J'ai accouché dans une maison de naissance »

Coucou (future) maman et (futur) papa !

Précédemment je vous parlais du CALM, la maison de naissance à Paris. Victoire y a accouché et elle partage son expérience dans ce nouveau témoignage sur monpremierbebe.fr. Un grand merci à elle. Et si vous aussi vous souhaitez parler de votre grossesse, votre accouchement…, écrivez à contact@monpremierbebe.fr. A présent retrouvons Victoire 😉

Accoucher en maison de naissance et rentrer chez soi 5 heures après l'accouchement Cliquez pour tweeter

« Et si tu accouchais dans l’eau ! »

C’est en 2017, à 27 ans que Victoire met au monde son premier enfant. « Dès les premières semaines, avant de découvrir le CALM, mon mari m’a dit : « et si tu accouchais dans l’eau ! » » Mais dans un premier temps, ne sachant pas vers qui se tourner, Victoire consulte son médecin traitant. Il  lui indique de s’inscrire à la maternité sans attendre car les places sont précieuses. Ce sera Port Royal, par défaut. La maison de naissance du CALM, elle la découvre lors d’une discussion avec une amie qui venait de lui annoncer sa grossesse. « Je n’avais pas encore dit que j’étais enceinte, et quand mon amie m’a parlé du CALM j’ai eu envie de creuser. Cela collait avec mes aspirations. Grâce aux recommandations de mon amie, je suis allée à la réunion d’information du CALM. » Il y a beaucoup de monde et avec tout ce qu’elle entend, c’est une évidence : Victoire et son mari veulent mettre au monde leur bébé au CALM.

Dossier déposé au CALM, en attendant la réponse…

Sa demande de suivi faite au CALM, il n’y a plus qu’à attendre. « Ce sont les sages-femmes qui prennent la décision, en fonction de la date de terme, des disponibilités. La grossesse ne doit pas présenter de risque évidemment. » D’autres critères sont pris en compte :

Témoignage de Victoire : « J'ai accouché dans une maison de naissance »

© CALM

 

Victoire va attendre deux semaines pour avoir une réponse. « La sage-femme qui allait me suivre m’a appelée et est tombée sur répondeur. Elle m’a laissé un message. C’était un véritablement soulagement. J’étais à mes deux mois de grossesse et je ne voulais pas accoucher dans une structure traditionnelle. » Deux semaines après, ils rencontrent Fanny, leur sage-femme référente. Elle leur parle plus en détails du fonctionnement du CALM, discute du calendrier. Certains examens sont réalisés (écoute du cœur du bébé, test urinaire, mesure du ventre). « Si je n’avais pas été acceptée, nous aurions réfléchi à un accouchement à domicile. Tout comme mon amie qui avait choisi cette option. »

La préparation durant la grossesse

Pour Victoire, être enceinte n’est pas une situation physiquement très confortable. Cependant tout se passe pour le mieux. Elle suit notamment des cours de yoga prénatal, assiste à une séance de sophrologie. Ses lectures sont nombreuses : naissance physiologique, portage, allaitement… « J’adoptais un état d’esprit correspondant à ce choix d’accoucher de manière naturelle, en maison de naissance. » Tout y passe, particulièrement l’un des livres de Maïtie Trélaün : J’accouche bientôt. Que faire de la douleur ? « Je me suis beaucoup rapprochée des personnes partageant cet aspect naturel de l’accouchement. » Concernant la chambre de bébé, cela attendra plus tard puiqu’il dormira en cododo.

« Je suis prête, maintenant j’attends ! »

« Mardi 25 avril, je passe l’après-midi à faire des courses et à cuisiner pour recevoir de la famille. Au cours du repas, je me sens épuisée. Ma seule envie est que le dîner se termine et de me coucher. Alors je débarrasse les plats rapidement, sans même proposer à mes invités de se resservir ! »  Puis à 23h en raccompagnant sa belle-sœur sur le palier, elle lui dit : « de toute façon, je suis prête. Maintenant j’attends. » Une fois dans son lit, les premières contractions se font sentir. Le pré-travail débute. Victoire et son mari choisissent de prévenir la sage-femme au petit matin pour la laisser dormir. Du côté de papa, c’est le moment de se dire que ça y est. En effet, bébé va arriver bien que ce soit trois semaines avant terme. « C’est mercredi, il est 6h30 du matin. Mon époux appelle Anne, la sage-femme binôme. Notre sage-femme référente est off ce jour-là. Elle me dit que je peux encore rester à la maison, et me conseille de prendre un bain. Mais je trouve la baignoire trop petite pour accueillir les contractions. J’ai donc voulu partir à la maison de naissance, pour m’installer dans ma bulle. »

Le travail ralentit…

Après un trajet en pleine heure de pointe, à 9h du matin, à Paris, les voici au CALM. Une fois dans l’une des deux chambres de la maison de naissance, le travail ralentit. « J’avais un peu perdu ma confiance me disant que la sage-femme allait prendre le contrôle. En réalité, je gérais bien depuis la veille. » Et sa crainte d’être transférée à la Maternité des Bluets rôde dans son esprit. A 14h, ils décident ensemble avec le soutien d’Anne, de prendre les choses en main. « Anne m’a donné de l’homéopathie. Je suis allée marcher accompagnée de mon mari, qui me sert un thé sucré pour reprendre des forces. On fait couler un bain dans lequel je suis restée de 2h à 3h. »

Bébé est là

En ce mercredi 26 avril 2017, au CALM, c’est dans l’eau que Victoire fait naître la petite Louise. Son mari n’avait pas cru si bien dire ! « Dernière contraction, tout s’est passé si vite. J’entends Anne qui m’appelle en écho me tendant mon bébé. Je ne savais pas du tout comment la prendre de peur de lui faire mal. » Ne connaissant pas le sexe, Victoire et son mari n’ont pas le réflexe de le découvrir. Quant au papa, il est ému, les larmes aux yeux. « Nous avions en tête trois prénoms de filles. Quand Anne nous a demandé, on s’est regardé, petit silence. Il fallait se décider et le prénom de Louise s’est imposé ! » Maman et bébé font du peau à peau tranquillement dans le lit double de la chambre. Avec trois semaines d’avance, Louise a du mal à attraper le sein. Alors la sage-femme montre à Victoire comment tirer manuellement son lait pour le donner à la cuillère, notamment. « On a habillé Louise, pris un repas de pâtes pesto et nous sommes repartis en taxi 5 heures après la naissance, tout simplement. A 23h, nous étions heureux de nous coucher dans notre lit, notre cocon, tous les trois ! » Enfin, le choix est fait d’annoncer la naissance à l’entourage que deux jours après (le vendredi). “Nous voulions savourer ces moments tous les trois, faire connaissance avec Louise et nous reposer. C’est un choix peu commun mais que nous assumons. »

Témoignage de Victoire : « J'ai accouché dans une maison de naissance »

Quel conseil donne Victoire aux futures mamans souhaitant accoucher en maison de naissance ? « Pour moi, la conviction mentale, psychologique, physique est primordiale. Et il ne faut pas oublier que depuis la nuit des temps, les femmes savent donner naissance, avec instinct si elles sont en confiance. Le milieu médical ne devrait pas être systématique pour des grossesses sans risque. »

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